Reported on 04.06.2021

Testimony shared by Sudanese exiles living in Calais

Un mineur de 14 ans a été gazé par la police lors de la manifestation de vendredi expulsion. La police a dit "on est en France, ce n'est pas un pays arabe". Les policiers l'ont forcé à sortir de sa tente, ils l'ont poussé. Il a été emmené à Marseille.

Les forces de l’ordre l’ont empêché de récupérer ses affaires personnelles. Il a vu une personne être poussé puis frappé par la police. D’autres personnes ont été gazé, frappé, puis ils l’ont lacéré et gazé sa tente alors que la personne se trouvait encore à l’intérieur. Il a été amené vers Marseille. Les forces de l’ordre ont saisi la tente, ils le l’ont pas laissé reprendre ses affaires alors qu’il a demandé à deux reprises de pouvoir récupérer ses affaires.

Une personne voulait retrouver ses médicaments, mais la police l'en a empêché. La police a dit "vous avez deux minutes pour sortir".

Une personne a été réveillé par la police avec un coup de pied sur tente, il a dit qu’il voulait rester ici. Les policiers l’ont frappé à coup de matraques, ils l’ont attrapé par le col de son tee-shirt et l’ont trainé jusqu’au bus de force.

Une autre personne a été fouillée par la police, qui lui a pris 2 000 € dans ses poches. Ils ne l'ont pas laissé reprendre ses effets personnels. Il a tout perdu à cause du site expulsion. Il a été emmené loin, à Nice.

es personnes sont revenues à Calais deux, trois jours après. Ils ont pris le train, ils ont été contrôlé plusieurs fois. Ils ont dû prendre plusieurs trains.